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samedi 20 mai 2023

agenda - Tiens,

 Ce possible, ouvert, disponible : "un jour", on peut se mettre à écrire (poèmes, c'est par tâtonnement) les "libellés" qui se sont formés, développés distraitement ou, apparus d'eux-mêmes, plus attentivement, par fils longtemps filés.

Chaque fois que je les reprends, me trouve à les reprendre : ils me persuadent à nouveau. Quelque chose. De longues lignes qui existent parce qu'elles durent, traverses, restent pertinentes, éclairantes, tout en prenant des inflexions, des éclairages, facettes, étonnantes. Tiens, cette dimension aussi, à tel. Ça connecte, ça tisse.

Photo, beaucoup de la photo : Tiens, 

Ça Tiens


mardi 16 janvier 2018

Maison des associations

De même, projet à l’empreinte légère, brume de projet, sur les maisons des associations. Celle du 18ème est assez indiquée a priori.

Gare du Nord - passages, rien que passages

Attristée et un peu inquiète de la pauvreté photo de l’année écoulée, mesurée à la difficulté de choisr la photo carte de vœux, je suis heureuse d'être visitée par des idées de projet, légère comme des velleités probables, mais néanmoins de la vie, petit bouilli, photographique.

Il y a une idée Gare du Nord. Entrer dans, fouiller, et sans doute symboliser (se faire une identité ethnographique, aventuro-photographique, en retirer ce bénéfice au bout du geste d’inversion), le glauque un peu nauséeux des mélanges des signes sociaux - consumérisme incertain et vies désert banlieues - et marges cumulées, et la centralité au contraire, éclatante, de ce lieu des transits à travers le bon goût social de « France ».

mardi 12 septembre 2017

Surprise

Tiens, j'ai commencé une nouvelle pratique, mini et tâtonnante, autour de l'autoportrait. Daily. J'ai le mot "surprise" en tête - il s'agit du décontenancement.

Je vais laisse "surprise" en suspens, en cours, le temps qu'apparaisse sa valeur ou, toujours possible, son inanité narcissique. Et je vais photographier, voir par où ça tourne.

vendredi 27 mai 2016

Mauvaises photos

Il y a quelque chose avec les photos de mauvais goût-photo, à contre-esthétique. Envie de. Tomber à plat, en plein dans le mille, rechercher ça. Les milieux, les ratés des gestes ou expressions. Ou approcher les vues dont on sait qu'elles sont risquées, sous la lumière, en angle inélégant, le contraire du flatteur.
Une tristesse particulière, un peu une misère. 

jeudi 30 avril 2015

Prise

Idée d'une série - idée photographique donc, le passage à la réalisation étant pour une part déjà fait (et à rassembler dans l'archivé, le photographique ici est du visible en génération, temporalité délicieusement plastique), et pour une part : à. A voir, à guetter, à reconnaître quand elle se présentera, se formant sous les yeux et dans le passant.

Sur la prise : ce qui se passe dans les portraits de mains, en action, en position sans doute plus précisément. Chorégraphie de faire, de vivre, dans le visible commun, rue, transports, lieux publics. La prise de la photo en est chorégraphique : elle cherche à saisir quelque chose qui est dans du temps, une configuration bloc où un sujet. Avec l'envie d'en imaginer des peuples par volutes - comme Woolf laisse gonfler la narration du character. C'est-à-dire d'y réfléchir au désir qui traverse, ou qui fait la susbtance, de l'imagination sémantique libérée par l'image scène. Scène : common ground.

La prise (puis il y a les prises, tâtonnements) : on aurait envie de la rêver en continuité ou bloc de main à main, main du photographié à main du photographe, si on ne savait pas bien qu'il y a la coupure de l'anonyme ou du public. Mesure de rapport.

Au moins, un nouveau fil : prise.

vendredi 12 décembre 2014

Auber

Le passage à Aubervilliers, "François Anaïk", est plus lent, et plus tendre dans l'attention.
Il me ramène aux approches photographiques : envie, vaguement, lointainement, d'aller y : passer.

mercredi 26 novembre 2014

périurbain, banlieue, boulevard

Il y aura, par exemple, quelque chose à faire sur "l'art municipal". Sa qualité de sidération, usage évacuant de l'espace.
L'idée m'en revient de repasser en tête, d'être renvoyée par les suggestions des Passagers, au parcours Ikea des mois d'août.

Boulevard le peuple ici.
Boulevard bullwark, ligne de partage, dans laquelle on peut s'infiltrer même dans sa fonction de ligne, soit dans la zone de trouble qu'elle traite et désigne et fait parcourir. La complexité de ce qui se passe entre dehors et dedans.

Banlieue
Périurbain : déjà parcouru par des projets photo repérables, maintenant un travail fait et se faisant. Ou Depardon a pu s'articuler dans le projet France ; et qui a pu venir se placer dans la lignée de la mission DATAR de 1984, retrouver. "Laboratoire du paysage". Dont on a déjà travaillé l'anniversaire décennal, par des retours et des actualisations. Comme déjà un genre, un mode générisé, entrée préparée et ouverte au présent du processus.

samedi 23 août 2014

Agenda : de l'ici

Ikea, treck up there yesterday, à Villepinte (mes justifications, thèmes narcissiques flatteurs, du : ''démotique'', ce qui n'enlève pas tout de leur justesse)
: retour dans ces zones - que, je note, j'ai appris à aimer par exploration de la panique où elles m'ont mise dans le passé : appris à y voir quelque chose de moi, d'une tension sociale qui passe par moi et donc où je passe vers le social, le y. 
On prend un bus, on passe des installations d'art municipal, des ensembles de bâtiments en matériaux bon marché, toc légitimé et mis au travail de la ZI ('zone d'activités', 'parc'), on circule sur des voies qui donnent un drôle d'air à la notion de rue, route, adresse. On aboutit à un 'centre commercial' ('centre', donc), il faut en déchiffrer l'usage, espace à comprendre, jeux sociaux à repérer, houle et incertitude, légèrement suspendue, c'est presque un plaisir, avec ses bords d'étranger - ou unheimlich, sans doute, raison pour laquelle ça touche. On s'y reconnaît, ailleurs et autre qu'on pensait être une heure avant, en emportant un certain livre pour le trajet en RER par exemple. 

C'est presque assez d'y penser photographiquement. De laisser rouler l'imagination de projets photo possibles, cohérents, agenda. Lieux photographiques lieux de la question du peuple. (Je pense aussi à la dépense du corps, à laquelle je rechigne par paresse d'avance, traipsing around there, dans ces distances et ces grands blancs déserts. Et la rareté de la photo, sa condition même.) 
Le périurbain. Les difficultés d'appréhender la ville aux Etats-Unis, reconnus comme un ici

lundi 21 juillet 2014

Europe : institutional

Lisant M. Abelès sur La Vie quotidienne au Parlement européen, et ayant entamé une saison de mulling over sur l'Europe par séjour à Glen Coe et dans Europes (dir. Hersant et Durand-Bogaert) : un lieu apparaît pour la photo, à glisser dans le plan de la pratique institutionnelle des langues, Parlement européen.
Institutional.
Quelque chose qui poursuit le Syllabaire, je note.
Et qui continue à m'amener vers le documentaire, comme le projet d'entretiens autour des langues des internationalismes. 

vendredi 17 janvier 2014

Vues, s'alignent

Phew! les bonheurs des réveils photographiques.
Projets qui se forment doucement, apparaissent dans une volute between the acts :
> matérialité de la science - locaux de l'UMI à Washington Square, j'y pense en faisant la connexion - ces accommodations semblables des corps, où chaque chercheur doit trouver son installation de travail et d'étranger, JNIAS à Delhi point de comparaison, càd d'alignement d'un quelque chose à voir.
> les Femens, portraits à Clichy.

mardi 19 mars 2013

Lieux, sections

Agenda : travail sur les associations.
ET et NM me parlent du travail de Denis Merklen sur les bibliothèques après les émeutes de 2005 - le ciblage des bibliothèques à l'intérieur des marquages axiologiques et sociaux inscrits par les émeutes.

Travail, toujours, sur les associations.

lundi 6 août 2012

Lieux photographiques

Avec la discussion en classe à ICP, motivation des projets. Efforts pour présenter, parler, faire sens de. Nécessité de cet effort y compris dans le travail de getting close, pouvoir en parler.

Pouvoir réfléchir aux lieux photographiques à créer, façonner, trouver et trouver le corps pour le faire ("courage", dit JR).

Les coulisses, toujours : travaux publics, la texture qui fait que, canalisations, squelette, fabrique, travail incorporé dans, vies et histoire et collectivité incorporées dans et en usage dans.
Le public. Les inscriptions urbaines des réseaux de gaz, égouts, chaussée, constructions. Les chantiers.
La colle, sociale. Ce qui.

J'en reste assez à l'idée du peuple ici, Boulevard. Ici et dispersé et ici.
Le bazar indien rue du Poteau
La boulangerie turque de la rue Versigny

Portraits dans Maisons. (photos et famille)

samedi 10 mars 2012

Processus photographiques

Ces processus photographiques, qui sont un itinéraire dans l'exploration d'une timidité curiosité.
Les entrées, les avancées, sont lentes et de porte étroite. Mais, notées.
Pensant à Democracy Now et l'entrée, le suivi photographique, de la culture du grassroots aux Etats-Unis, New York très historiquement. Pensant aux stages ICP de photojournalisme/documentaire; à un projet à former pour y engager un objet, et m'en faire un terrain d'apprentissage. Pensant, après soirée de mobilisation "Pathways" auprès du Professional Staff College, syndicat de CUNY : ayant buté sur les difficultés de la lumière, et des entrées du corps dans ces microchorégraphies du peuple ; que je pourrais me mettre en contact avec les 2 photographes du syndicat, actifs hier soir, au 35 digital + flash.

samedi 21 janvier 2012

Regard, Inde

- marchand de cacahuètes, qui demande, le visage sérieux fermé et impassible - regarder ça
- le gamin qui recule et tend son corps, les mains dans les poches, pour entrer dans le cadre de ma photo, Munirka
- l'homme avec l'âne chargé de briques, un "photographié"
- and now - OD

jeudi 19 janvier 2012

Agenda - le marchand de cacahuètes

On peut aussi prendre par l'accroche avec les traditions ou expériences isolées (mais en série) du rapport d'étranger : travellers, photographers, etc.
Prendre par exemple par : écrire le récit, essayer de rentrer dans cette situation de regard, de l'instant complètement mineur du jeune marchand de cacahuètes hier à Munirka. Passer par ces conventions (elles sont ex post, en partie au moins. Pour ça intéressantes : ce qui se passe ; ce que le langage et la situation d'étranger emmène à dire, à faire, à imaginer comme positionnement dans l'énonciation.) du récit de "voyage". Je pense à Naipaul, et je dois lire d'autres.
On peut écrire une scène. Il y a une photo, qui a été un rapport photographique. Il faut essayer, ce truc complètement insignifiant, pour voir ce qui en passe.
Rentrer dans la scène : y passer après tous ses passants. S'y essayer, pour voir. 

Much Ado, right. 

Agenda - et regard en Inde

- trouver comment toucher la difficulté du regard en Inde. La sortie à Munirka avec M. a été possible, ce dégagement bon comme une respiration. Mais les photos ont été dans leur contexte : ce qu'il a été possible de. Simplement (ça a déjà le goût d'une revanche partielle sur les timidités) la simple possibilité du clic, et du Canon en parcours. Des réflexes, càd des connus, bien à l'oeuvre - même si le cadrage long montre autre chose, fait un autre rythme (une pénétration accrue ; un temps du regard en fait, un temps photographique, une largeur - difficile de préciser la qualité de ce temps qui est dans une dimension et en rien dans une question de secondes ou minutes de la prise). Réflexes plastiques (soin de la ligne d'horizon, soin du cadre en lisibilité, attraction réflexe pour certains biais, coupes, blocs). Recherche, underhand, de "people" : mais ils sont mon point de difficulté et non un rapport. (La distinction des deux existe et est fausse en même temps.).
Puis il y a les micro-événements du passage avec appareil : des enfants qui ont envie de rentrer dans le cadre, un jeune garçon qui demande une photo de son étal, demande à voir la photo, et c'est tout. Principalement des visages fermés et des regards sans sourire, difficiles à lire, eux-même en expectative et difficulté de lecture, de l'appareil, celui-là, porté par celle-là.

- New York : Occupy, contact Amy Goodman et al, Jessica at BC,
- Yspilon inside, maires de France,
- les points du circuit public : relais de gaz, travaux publics, égouts, services etc. Paris or.

- the photo essay. "Il faut beaucoup travailler".

mardi 15 novembre 2011

Masjid people

Tiens, que l'anglais retienne dans "people" en disant l'organicité contingente composée, aussi, le singulatif des gens. Garde l'opération d'origine bien active, présente, in process.

Agenda : aller me placer dans la cour ouverte de la Jamia Masjid, longuement. Y voir se faire l'agrégation et les passages. Ce que l'attention ethnologique sait attendre, apprendre. Qu'on peut faire photographique. Cet espace étonnant pour la spatialité européenne (et dans ce sens bien européenne plutôt qu'occidentale, les Etats-Unis font autrement), ouvert, arcades, tracé ouvert, les oiseaux et les mouvements de l'air montrent qu'on le sillonne en tous sens.

dimanche 18 septembre 2011

Ontologie après tout - Michael Fried, beholding

Finalement il y a bien cette question, d'un "travail ontologique" de la photo - allez, d'accord. Terme, et plan, introduit et exploré par Michael Field, Why Photography Matters as Art as Never Before (2008).
D'abord le plaisir de ses ekphrasis.
Puis, à reculons mais suivant malgré tout : par Heidegger et Wittgenstein. Parce qu'on n'a pas besoin d'une ontologie pour arriver à ce point où arrive son ontologie, et son langage. Question de l'existence, de faire exister, ce travail, cette opération. Existence et visibilité. Et performance.Y être (ach das Dasein - évitable).

La thèse de la to-be-seenness, le problème du beholding. Curieux qu'il n'aille pas jusqu'à, s'arrête juste en deça de, la performance comme publication. La limite est celle de l'histoire de l'art, et de l'esthétique. Soit.
La thèse, d'une histoire Diderot-Manet de l'anti-théâtralité, qu'il préfère à "réalisme"etc., se permettant par là un dégagement de certains pièges, logiques de mimesis etc. Bien. L'absorption, qui permet de maintenir l'illusion de l'absence d'un beholder, peintre ou viewer. Puis : qu'au milieu des années 1970, après la période dont C. Greenberg est l'énonciateur clé, du minimalisme/littéralisme de l'art (américain), la photographie vient prendre le relais de cette histoire de la peinture, par une autre filiation que celle du modernisme (qui s'inquiète de l'objet). Par le format, la forme-tableau (il s'appuie sur Chevrier pour ça). Etc.

Mais certains pas, très suggestifs :
- quelque chose qui ressemble - qui au moins me pique encore l'énigme de -, par la philosophie du monde et de l'outillage et de la technique / technè chez Heidegger, à mon "praticable". A "on peut". L'équipement / Heidegger, et le everyday / Wittgenstein, comme anti-drame.  (78). La distinction entre le "readiness-to-hand" et la "presence at hand". Cf Jeff Wall, "A Note about Cleaning".
- "this side" of the viewing. (89). Examiner non des vues mais des visions. C'est-à-dire les expérimenter, naturellement. Le plan focal, ses inventions. Continent noir! Frontière! Plan de théâtron ; interface de.
Question de : où on met le drame. Dans l'image ou dans la vision. Le rapport.

On peut : faire des photos, portraits, des renfrognés. Des qui refusent le rapport, en train de le faire par le refus. (agenda)

mardi 9 août 2011

Portraits (en ridicule)

Sans doute une nouvelle poussée, une nouvelle ramure, de cette idée, encouragée par les explorations et les inventions de Claude Cahun -- que je ne peux pas trop m'empêcher d'incorporer alors même que ce plan d'exploration (identitaire, travail de l'image, et toutes les préoccupations surréalistes ou pré-) ne me disent jamais grand-chose :

Photographie, au pied, en vêtements. En "ridicule". A se ficher dans cette faille.
J'aimerais aussi trouver, ou trouver à fabriquer, un, des, backcloths. C.B. me fait penser aux Puces.
Chercher dans la pièce les zones de lumière, les caisses de réflexions riches, pour planter ça, makeshift studio.
Creuser et décaper, dénuder (le deuil des narcissismes, la peine), plutôt que construction, multiplication, extension de sois.