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vendredi 5 avril 2024

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Je suis plongée dans l'enquête dans les "collections" d'art pictural du Bon Coin. Je repasse bien des clichés plastiques, dont beaucoup me plombent de tristesse culturelle et beaucoup m'enchantent pour leur enseignement inattendu, espace vernaculaire de la peinture et réception. Natures mortes, paysages, marines, portraits en moins grand nombre, tropes et modèles, la qualité de leur répétition. Leur pauvreté et leur puissance de fertilité et de culture.  Les tableaux de domesticité m'attirent, maisons modestement bourgeoises, ou vue bourgeoises de la domesticité modeste, juste ici, parfois peut-être féminine, féminisée, adressée à.

dimanche 17 mars 2024

Lou Stoppard, lecture du photographique avec/chez Annie Ernaux : le dehors - MEP

Expos de la MEP ce matin, visite par rituel, et vie de Paris, mais récolte exceptionnelle. 

Pour un volet historique : "Lisa Fonsaagrives-Penn, Icône de mode", d'une richesse profonde, longue abondante expo, coup d'éclairage des 40s aux 60s, cette histoire d'un modèle (comme actrice de la pratique, "professionnalisme" dit un carton) et cette histoire d'un personnage de l'art, dans l'art, femme à plusieurs places expérimentales de femme de ces décennies. D'une nouvelle exposition de la vie artiste, et de la visibilité, action, des femmes dans. Ces statuts ambivalents, auprès des hommes, Picasso, Penn, et autres artistes à égéries elles-même artistes.

Pour un volet création contemporaine et curation, réflexivité du commissariat et des discours sur comme actes culturels par eux-mêmes (dont la retourne en adaptation, remédiation, interrogation inter-art) : "Extérieurs", Stoppard sur Ernaux et la place du "photographique" - métaphore pour une poétique, à côté du désir de photographie, y compris quand celui-ci est pratiqué. Travail proposé à la MEP, sous la forme d'une enquête dans la collection : lecture croisée du Journal du dehors et, traversière, de la collection de la Maison. Simon Baker y invite.

Je découvre donc aussi, dans la lecture de Stoppard : un Claude Dityvon, années 1970-80, très frappant, comment jamais rencontré ? Dolorès Marat. D'autres me frappent par une revue : Martine Frank Garry Winogrand W Klein, Mohamed Bourouissa. Je garde la liste complète, in petto.

Enfin, non négligeable dans cette bouffée de possible : Iris Millot, "Le soleil passe à l'embranchement", Prix Dior 2023, qui suit photographiquement sa grand-tante, vie féministe, diariste, agricultrice, dans la forêt. Ce genre d'écoute, d'attention : de la photographie actuelle, et de sa réception critique, both.

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J'aurai beaucoup à en écrire. Exceptionnellent aussi, j'ai acheté le catalogue, pour me donner le temps - de comprendre, cette saisie. Qui vient en bloc, obtus, et autant troublant que prometteur, reproducteur.

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©️ Dolorès Marat, "Les jambes", 1997. Expo MEP.

Exposition Lou Stoppard avec Annie Ernaux - dans la collection de la MEP


 ©️ Kheng-Li Wee, 

MEP, commission Lou Stoppard, "Annie Ernaux et la photographie"

vendredi 26 janvier 2024

mercredi 3 janvier 2024

Le Bon Coin

 Le Bon Coin, que j'épluche pour rêver à la nouvelle maison, recueil de photographie "art moyen" populaire. Y a-t-il une culture à y lire ? La lecture habituelle, cumulative, repère en tout cas des thèmes et des figures, et tisse une culture. Observatoire "ethnologie", "arts et traditions populaires", en tout cas. Sur nous. Rire. 

C'est très intime, tout en étant adressé au public, et recherchant le public. D'où le comique je pense. How does that work exactly?

mardi 26 septembre 2023

vendredi 25 août 2023

cultures



à l'exposition de Charles Fréger, Aam Aastha ©️.

 

samedi 5 août 2023

scène



 

dimanche 4 décembre 2022

scene, chorégraphie

J'en suis à ces scènes, petites suites presque statiques, à peine un mouvement social, de "gens".

Et à la grâce des gestes, attitudes, ports de tête et mains, épaules dans le froid peut-être, relations écrites dans les corps vécus, un instant. Et devant des passants, la photographie peut faire partie de ce passage, passantage. Les "gens" parlent, on n'entend qu'une rumeur, un rapport. Quelque chose d'Anon. Pourquoi cette passion exactement ? Les "gens" sans l'indiscrétion de l'identité.

Chorégraphie, souvent un mot qui vient en tête.

Aussi, la photographie et le silence - ou rumeur, c'est autant. Quelque chose en ça. Il s'agit d'un langage en écoute ambiante, en dehors de ses articulations : rapport simplement peut-être. Ce qui passe de social.

mercredi 2 novembre 2022

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dimanche 15 mai 2022

Expositions, publications, culture


Les épaisseurs de la culture. 

Je les ai mieux en œil que par un long passé un peu éteint, circulations interrompues par le Covid et par des dynamiques recluses. Série de sorties expositions ce printemps. Avec la maturité, et sans doute un état du moment dans la libido symbolique, les épaisseurs de la culture. L'énonciation de la vie artistique, toujours mieux saisissable - sans doute il faut avoir un contour social de soi assez mûr pour accommodate l'attention aux acteurs et actes de la culture environnante, à Paris si intense et ambiante, donnée comme évidente et presque hostile, puissante, intimidante - comment on ? Sous ces mots d'ordre ? Consommables sous la forme de consommation alors.

Épaisseurs : aller donc voir des commissariats, des "curations" s'il faut vraiment. Des propositions critiques, où on peut faire ses distinctions, choix, associations, sentiments des différences. Et des subjectivations, culturalisations.

jeudi 28 avril 2022

Expositions de printemps

  • Pionnières : Artistes dans le Paris des Années folles, Musée du Luxembourg 
  • Ce Monde qui nous regarde : 15 ans de l'Agence Noor, BNF
  • L'Aventure Champollion : dans le secret des hiéroglyphes, BNF
  • Judith Joy Ross : photographies 1978-2015, Le Bal


mardi 4 janvier 2022

jeudi 16 septembre 2021